Je vais être franche, le Dungeon Synth à un écho tout particulier avec moi. Car c'est un des premiers genres qui à signé ma descente dans les limbes de l'exploration musicales. L'un des genres musicaux sur lequels je pourrais limite parler des heures. La magie qu'évoque ce style, remplie à la fois de magie fantasy et d'occultisme sombre, c'est vraiment quelque chose qui marche sur moi. Et surtout, depuis ces dernières années, la diversité d'artistes et de scènes, ça me fait tellement plaisir.

J'aime autant ce genre que j'ai de critiques envers lui. Le principal problème du Black Metal, c'est sa concentration en fascistes puants. Il faut donc redoubler voire retripler de vigilance quand on cherche du nouveau Black Métal. Le style musical lui-même, en revanche, me parle par son mélange de mélodies et son ambiance dense et ses textures agressives. Que ce soit du Raw Atmo bien sale que du Blackgaze très électroniques, tout fait vibrer mon coeur, si l'artiste n'est pas un facho bien sûr.

IDM ou Intelligent Dance Music, c'est ce mélange d'expérimentation, d'audace, de technicité et de mélodies qui me fait vibrer. Que ce soit le côté IDM ultra complexe et peu conventionnel que l'IDM aux codes influencés par la Breakcore, j'aime ce genre sincèrement et c'est un sur lequel je devrais dédier encore plus de recherches je me dis parfois.

C'est brutal, rapide, violent et ça fait paradoxalement du bien aux oreilles quand je suis frustrée ou que j'ai besoin de secouer mon cerveau comme un télécran pour calmer les idées. Ce que j'aime le plus, ce sont les mix avec d'autres genres, mais j'ai essayé de fixer la liste à presque du Grindcore pur. Même si j'adore le Goregrind, Cybergrind et tout ça, je me suis dit que ça serait mieux de faire une introduction au genre "mère".

L'enfant de l'Ambiant et de la Vaporwave, le tout dans un univers généralement très urbain futuriste. Une sauce qui prend très bien et est souvent même très apaisante. Certains albums ont cette esthétique d'un vendredi la nuit dans un New York imaginaire où règne le silence et où les seuls bruits sont des crépitements de néons, de la pluie et de vagues distantes voitures qui passent. Un excellent genre après une longue journée et où très peu d'albums m'ont déçus.

Parfois appelée Post Club, cette scène fourmille de créativité et repousse les limites de la musique électronique. Portée par SOPHiE, le style est abrasif, au son très futuriste et à l'esthétique très industrielle. Une scène qui, comme l'Hyperpop, est un terreau fertile pour les minorités, et ça ça fait plaisir à voir. On y retrouve de tout dans les inspirations : Neoperreo, Grime, R&B, Techno... Bref, un style si vaste qu'il existe des tas de variations, donc qui peut limite presque à tout le monde.